| <<C'est une grande journée pour le Centre
universitaire de santé de l'Estrie. Il s'agit d'un moment historique, car notre centre
hospitalier attendait depuis très longtemps que le projet de Centre de recherche clinique
se réalise. Cette inauguration constitue un événement très important, puisque pour un
centre hospitalier universitaire, il serait impensable de se passer de la
recherche>>, a proclamé le président du conseil d'administration, Denis Paré,
lors de son allocution. La construction du Centre de recherche clinique, qui a nécessité des investissements totalisant plus de 20 millions de dollars, a été rendue possible grâce à la participation financière des gouvernements provincial et fédéral, et à l'appui de sources privées. Le projet, mis sur pied il y a plus de sept ans par Étienne LeBel, alors directeur du Centre de recherche clinique, avec l'appui de Michel Bureau, doyen de la Faculté de médecine à l'époque, n'aurait pu voir le jour sans les nombreux investisseurs qui ont fait de ce projet une mission.
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 Marek Rola-Pleszynski, directeur scientifique du nouveau Centre de recherche clinique, Michel Bureau, président du FRSQ, Jean Rochon, ministre de la Santé et des Services sociaux, Denis Paré, président du conseil d'administration du CUSE et Pierre Reid, recteur de l'Université. Photo audiovisuel - Jean-Pierre Masson |
| Denis Paré a par ailleurs tenu à
rappeler que la présence d'un Centre de recherche clinique permettait d'offrir à la
population de l'Estrie de meilleurs services. <<Il est un fait généralement
reconnu dans le monde que la présence d'un Centre de recherche clinique offre à certains
groupes de patients un suivi plus rigoureux, des soins davantage personnalisés et
l'accès aux nouvelles thérapies et aux procédés diagnostiques plus précoces, d'où
une meilleure qualité de soins>>, a-t-il expliqué. Le nouveau Centre de recherche clinique a permis la mise en place d'un centre ultra sophistiqué d'imagerie médicale, comportant un cyclotron, ainsi que des équipements de résonance magnétique nucléaire et de tomographie à émission par positrons. Ces appareils de haute technologie, mariés à un support informatique de fine pointe, permettent un élan de la recherche vers de nouvelles activités, accélèrent le développement et l'application de technologies nouvelles, en plus d'élargir la gamme des soins à la population et de tisser des liens technologiques avec l'industrie. De plus, l'édifice du Centre de recherche clinique, d'une superficie totale de 7699 m2, réunit sous un même toit plusieurs activités de recherche et facilite la coordination du travail des équipes jusqu'à maintenant éparpillées dans des locaux temporaires. Le président du Fonds de recherche en santé du Québec (FRSQ), Michel Bureau, a rappelé que le succès du Centre de recherche clinique reposait d'abord sur les chercheurs et les partenaires locaux. Il a rappelé le maillage étroit qui existe entre le Centre hospitalier, la Faculté de médecine et l'Université de Sherbrooke, et a souligné le rôle de recherche qu'occuperait dorénavant le Centre universitaire de santé de l'Estrie et son Centre de recherche clinique. <<La réforme de la santé a désigné seulement cinq centres hospitaliers universitaires. Le CUSE est donc l'un des cinq piliers de la recherche en santé du Québec. Le rôle de développement de la recherche en santé dans ces cinq CHU est de première importance... L'industrie voit déjà qui seront ses partenaires principaux en recherche. Le CUSE est l'un de ceux-là et il doit tirer le meilleur parti de cette conjoncture>>, a mentionné Michel Bureau. Le combat de la recherche contre la maladie - le diagnostic précoce par imagerie, en cancer et en cardiologie; |
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