L'Université de Sherbrooke dans le peloton de tête

des universités canadiennes

Selon la dernière enquête Maclean's sur les universités canadiennes, dont les résultats ont été rendus publics ce dimanche 16 novembre, l'Université de Sherbrooke maintient son rang au sein du peloton de tête des universités canadiennes qui comptent une faculté de médecine et offrent un nombre important de programmes de doctorat.

À l'instar des autres universités québécoises francophones, l'Université a repris cette année, après trois ans d'abstention, sa participation à l'enquête que réalise annuellement le magazine anglophone auprès des universités canadiennes. Les résultats de l'enquête, publiés dans le dernier numéro de Maclean's, indiquent que l'Université de Sherbrooke se classe au 14e rang des universités canadiennes, soit la même place qu'elle occupait en 1993, lors de la dernière enquête à laquelle elle a participé. Notons que l'enquête du magazine porte globalement sur la cinquantaine d'universités canadiennes.

Au premier rang pour la taille des groupes

Sherbrooke conserve notamment le premier rang des grandes universités canadiennes pour la taille des groupes de première et de deuxième année de premier cycle. Elle obtient en outre le premier rang pour le budget des acquisitions des bibliothèques universitaires par rapport au nombre d'étudiants équivalents temps complet. L'Université a également amélioré son classement pour le pouvoir d'attraction qu'elle exerce sur les candidates et candidats des autres provinces.

Selon Pierre Reid, recteur de l'Université de Sherbrooke, il s'agit d'un résultat dont il y a tout lieu d'être satisfait dans les circonstances : <<Il faut tenir compte des compressions budgétaires sans précédent qu'a dû subir l'Université de Sherbrooke au cours des trois dernières années ainsi que de la taille modeste de l'établissement et de son jeune âge par rapport aux universités de son groupe de référence. Notre taille ne nous permet pas les économies d'échelle possibles dans les universités dont la population est parfois le double ou le triple de la nôtre>>, de préciser le recteur, qui ajoute : <<C'est ce qui explique qu'il soit difficile d'améliorer notre position à l'égard de la plupart des critères quantitatifs utilisés par Maclean's pour son enquête.>>

Il faut aussi préciser que Maclean's ne tient pas compte, pour son enquête, d'un certain nombre de caractéristiques qui font la réputation de l'Université de Sherbrooke. C'est le cas du régime coopératif, qui permet l'alternance de sessions d'études et de stages rémunérés en entreprise, un de ses fleurons que l'Université offre depuis plus de 30 ans.

Gilles Pelloille