Un doctorat en gestion des affaires (DBA)

Profitant de l'inauguration du nouvel édifice de la Faculté d'administration, le 7 novembre, le vice-premier ministre du Québec, Bernard Landry, et sa collègue Marie Malavoy, députée de Sherbrooke, ont annoncé que le ministère de l'Éducation accordait l'autorisation à l'Université de Sherbrooke et à l'Université du Québec à Trois-Rivières d'offrir conjointement le premier doctorat en gestion des affaires au Canada.

Ce doctorat en gestion (DBA, soit Doctorate in Business Administration) offre une formation fondamentale dans le domaine des sciences de l'administration. Les docteurs en administration des affaires seront des intervenants de haut niveau qui agiront en tant que gestionnaires ou experts-conseils spécialisés dans l'identification et l'implantation de solutions aux problèmes organisationnels complexes. Le programme formera aussi des professeures et professeurs chercheurs capables de développer une vision réaliste et pragmatique de la gestion d'entreprise.

Le doctorat innove par son caractère professionnel qui le distingue des autres programmes de doctorat en administration offerts au Québec et au Canada. Il intègre dans la scolarité des séjours en entreprise qui permettront aux étudiantes et étudiants de confronter les théories avec les réalités du monde de la gestion d'entreprise. De plus, pour que les étudiantes et étudiants puissent envisager rapidement des sujets d'intérêt pour leur recherche, le programme prévoit présenter en parallèle la formation générale et la formation spécialisée dès le début du programme.

Il faut noter que le type de thèse prôné par ce programme exige que les étudiantes et étudiants réalisent une recherche appliquée, soit un travail qui va contribuer à l'avancement des connaissances en gestion et à leur transfert dans le milieu organisationnel.

Enfin, le fait que le DBA soit offert conjointement par l'Université de Sherbrooke et l'Université du Québec à Trois-Rivières permettra aux étudiantes et étudiants d'avoir accès à des ressources professorales plus nombreuses et de bénéficier de ressources documentaires, technologiques et financières plus importantes.

Gilles Pelloille