Pour combler des besoins prioritaires de 25 millions $

Laurent Beaudoin lance la campagne

Un parti pris pour l'Université de Sherbrooke

Laurent Beaudoin, président du conseil et chef de la direction de Bombardier, un des plus illustres diplômés de l'Université de Sherbrooke, a procédé le 11 décembre au lancement national de la campagne Un parti pris pour l'Université de Sherbrooke dont il est le président d'honneur.

En présence du recteur Pierre Reid et de nombreux invités, Laurent Beaudoin a dévoilé le montant recueilli à ce jour : <<J'ai le grand plaisir d'annoncer que nous avons déjà amassé 12 200 000 $ alors que les besoins prioritaires de l'Université ont été évalués à 25 millions de dollars. Ce résultat me donne une confiance totale en la réussite de notre campagne, puisque nous avons déjà atteint la moitié de notre objectif moins d'un an après les premières démarches d'une campagne qui va durer cinq ans.>>

Laurent Beaudoin n'a pas manqué de rappeler que, en mai 1996, la tendance indiquait déjà que la Campagne connaîtrait un grand succès. En effet, le premier volet, qui s'est déroulé auprès de la communauté universitaire, avait dépassé son objectif de 70 p. 100 : <<Nous avions recueilli 3,4 millions de dollars sur les 2 millions de dollars prévus et ce résultat me permet de sensibiliser plus facilement les leaders susceptibles de nous aider à obtenir des résultats qui auraient pu paraître illusoires il y a quelques années. Nous avons battu des records auprès de la communauté universitaire sherbrookoise, pourquoi ne pas en faire autant avec l'objectif total de la Campagne?>>, s'est exclamé le président.

Pour sa part, le recteur Pierre Reid a indiqué que la campagne Un parti pris pour l'Université de Sherbrooke arrive à un moment on ne peut plus approprié : <<Elle coïncide avec une période où les universités doivent faire face aux besoins sans précédent de la nouvelle technologie de l'information tout en subissant la décroissance abrupte du soutien gouvernemental.>> Le recteur s'est réjoui que la Campagne connaisse un départ aussi fulgurant : <<Elle donnera à l'Université de Sherbrooke la marge de manoeuvre dont elle a besoin pour se maintenir au niveau des plus hauts standards de qualité et pour conserver, parmi les universités québécoises, le plus haut taux de satisfaction de la part de ses étudiantes et de ses étudiants.>>

Le recteur a souligné que, pour demeurer compétitive avec moins de subventions gouvernementales, et forcément moins de ressources professorales, l'Université doit renouveler la façon d'enseigner, favoriser de nouvelles initiatives en recherche, élaborer et implanter de nouveaux programmes de formation pour le personnel, mettre à jour l'équipement des laboratoires et soutenir encore davantage les étudiantes et étudiants. <<Il nous faut, entre autres, tirer avantage de la révolution de l'information et des communications, renouveler et multiplier notre équipement informatique et multimédia tout en continuant de maintenir pour un certain temps les collections classiques de nos bibliothèques. Ce sont les sommes recueillies lors de la Campagne qui nous permettront de répondre à ces priorités modernes. Heureusement, pour nous aider à rencontrer nos objectifs de campagne, nous avons la chance de compter parmi nos diplômés des gens qui, comme Laurent Beaudoin, ont su conserver, dans leur réussite sociale ou entrepreneuriale, un sens aigu d'appartenance à leur alma mater.>>

Rappelons que, à l'occasion du volet communauté universitaire de la Campagne, dont la devise était Choisir de donner, l'Université de Sherbrooke avait établi de nouveaux standards puisque 67 p. 100 des membres du personnel ont contribué pour un total de 2,1 millions de dollars, soit un don moyen de 2300 $. De plus, le don étudiant a représenté un engagement de 1,3 million de dollars, à raison de 10 $ par session par membre d'association étudiante, par année, pendant 5 ans. Toutes les associations étudiantes ont participé, soit la Fédération étudiante de l'Université de Sherbrooke (FEUS), le Regroupement des étudiantes et étudiants de maîtrise et de doctorat (REMDUS), l'Association générale des étudiants en droit (AGED) et les étudiantes et étudiants à temps partiel.

Gilles Pelloille