Qui a dit qu'étudier empêchait de voyager?

Combien d'entre vous avez relégué aux oubliettes votre soif de découvrir le monde soit par souci de poursuivre vos études ou simplement pour ne pas retarder l'obtention de votre diplôme?

Comme Isabelle Lessard, étudiante en géographie à l'Université de Sherbrooke, qui est allée étudier en Colombie-Britannique, vous êtes peut-être intrigué par cette <<partie de l'histoire du Canada qui est en train de s'écrire du côté de l'Ouest>>. Ou alors, comme Jocelyne Merle, étudiante en communication à l'Université Jean-Moulin (Lyon III) en France, n'éprouvez-vous pas un vif désir de partir vers de nouveaux horizons, d'ouvrir les aspects académiques et culturels de votre esprit, d'étoffer vos convictions?

Les Programmes d'échanges étudiants peuvent satisfaire votre insatiable appétit du voyage. Ce programme permet de jumeler voyage et études sans prendre de retard du côté des études. L'étudiante ou l'étudiant paie ses frais de scolarité à son université d'attache, en l'occurrence l'Université de Sherbrooke. Il ne débourse donc pas un sou de plus qu'à l'habitude. En outre, il demeure admissible aux prêts et bourses, dans la mesure où il l'était par le passé.

<<Ce programme n'est pas un programme d'excellence, souligne Josée Garceau, coordonnatrice des programmes d'échanges. Il exige toutefois que l'étudiante ou l'étudiant ait une moyenne minimum de 2,4 sur 4,3.>> L'université d'accueil dispose par contre de l'entière liberté de contingenter l'un ou l'autre de ses programmes. À la condition que l'étudiante ou l'étudiant fasse preuve de souplesse quant au pays ou À l'université qu'il fréquentera et que son dossier soit conforme aux modalités requises, il est toujours possible de trouver un endroit qui l'accueillera.

Mis à part la médecine et le droit, les Programmes d'échanges sont facilement accessibles à la majorité des programmes d'études. Cette année, les sciences infirmières de la Faculté de médecine et l'École de musique ont démontré leur intérêt pour les études à l'étranger. Ainsi, deux domaines s'ajoutent au nombre de ceux qui convoitent <<le monde>>.

Mais où loger...

Avant son départ pour l'étranger, l'étudiante ou l'étudiant fait son choix de cours, avec l'aide de son directeur de département, puis signe un formulaire attestant que ceux-ci seront reconnus par l'Université de Sherbrooke.

<<Pour ce qui concerne le logement, ajoute Josée, la plupart des universités sont dotées de résidences. L'étudiante ou l'étudiant qui souhaite résider sur son campus d'adoption complète un formulaire de location et le retourne avant la date limite. Ceux et celles qui préfèrent vivre en appartement doivent effectuer leurs propres recherches. Sur place, un service d'accueil est généralement en mesure de les diriger dans leurs démarches.>>

Que vous soyez au premier, deuxième ou troisième cycle universitaire, les Programmes d'échanges étudiants présentent une occasion d'étudier là où le coeur vous en dit au Mexique, en Europe et en Australie. Notons toutefois que les études au Canada sont limitées aux personnes inscrites au premier cycle.

Quoiqu'il soit plus commode en Europe, pour des raisons d'organisation, de s'engager pour deux sessions, certaines universités offrent la possibilité d'y étudier un seul trimestre. Pour certaines personnes, étudier à l'étranger sera une occasion d'améliorer leur deuxième langue. Et qui sait? L'expérience en soi pourrait être le petit <<plus>> qui leur fera décrocher un éventuel emploi!

Pour plus de renseignements au sujet des Programmes d'échanges étudiants, contactez Josée Garceau, coordonnatrice des programmes à l'Université de Sherbrooke, au 821-7662. Les prochaines séances d'information se tiendront au Racoin, local 019 du Centre de Services aux étudiants le 13 novembre à 16 h 30, le 26 novembre à 12 h et le 10 décembre à 16 h 30.

Mélanie Turcotte

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Josée Garceau, coordonnatrice des Programmes d'échanges étudiants, accompagnée de deux étudiantes : Isabelle Lessard, de l'Université de Sherbrooke, et Jocelyne Merle, de l'Université Jean-Moulin en France.