Le Département de sciences humaines

devient le Département d'histoire et de sciences politiques

Le Département qui, depuis 1987, était appelé Département de sciences humaines, s'appelle dorénavant Département d'histoire et de sciences politiques. Une proposition en ce sens a été adoptée à la réunion du 17 juin 1996 du Conseil d'administration de l'Université, proposition qui constituait l'aboutissement d'un processus de réflexion entrepris au début de l'année par le Département et la Faculté des lettres et sciences humaines.

<<Nous ne changeons pas le nom du Département pour le simple plaisir de changer, a expliqué Gilles Vandal, directeur du Département. Le nouveau nom reflète mieux ce que nous sommes et les axes suivant lesquels nous comptons poursuivre notre développement.>>

Créé il y a près de dix ans, le Département de sciences humaines s'était considérablement transformé au cours des dernières années. Lui qui, au départ, assumait la responsabilité de la maîtrise et du baccalauréat en histoire, de la maîtrise et du baccalauréat en philosophie, du baccalauréat et du certificat multidisciplinaires, du certificat d'études sur les femmes, du certificat d'éthique appliquée, du certificat d'études politiques et du certificat de relations internationales, a vu quelques-uns de ces programmes quitter son giron. Le baccalauréat et la maîtrise en philosophie viennent d'être transférés à la Faculté de théologie, d'éthique et de philosophie. Le certificat d'éthique appliquée, le baccalauréat et le certificat multidisciplinaires ainsi que le certificat d'études sur les femmes relèvent maintenant directement de la direction de la Faculté des lettres et sciences humaines.

Depuis cet été, deux pôles demeurent au sein du Département : histoire et sciences politiques qui, depuis déjà quelques années, ont montré des affinités de développement. La maîtrise et le baccalauréat en histoire, ainsi que les certificats en études politiques et en relations internationales, sont dorénavant les seuls programmes sous la responsabilité du nouveau Département d'histoire et de sciences politiques, ce qui n'exclut pas la possibilité de maillages avec d'autres disciplines.

Ces modifications administratives n'exigeront pas l'investissement de nouvelles sommes. Elles permettront cependant de clarifier le mandat et la mission du Département pour l'ensemble des personnes, à l'interne comme à l'externe. Sur le plan de l'enseignement et de la recherche, certaines convergences se sont déjà établies entre les professeures et professeurs d'histoire et de sciences politiques, convergences qui pourraient mener à des collaborations plus poussées. Citons en guise d'exemples le fait que des cours d'histoire aient été récemment ajoutés aux programmes de sciences politiques (et, inversement, des cours de sciences politiques aux programmes d'histoire), que des professeurs de sciences politiques et d'histoire dirigent conjointement des mémoires, et qu'une grande partie de la gestion pédagogique (planification des programmes, engagement des chargées et chargés de cours) se fasse conjointement. La nouvelle désignation du Département, et surtout l'esprit dans lequel ce changement de nom survient, sont gages d'une collaboration encore plus étroite dans un proche avenir.

Bruno Levesque

Vignette

Lors de l'inauguration officielle du nouveau Département d'histoire et de sciences politiques, Luc Guay, professeur responsable du programme de baccalauréat en enseignement au secondaire, a présenté les principaux axes autour desquels le nouveau Département entend se développer au cours des prochaines années. Le directeur du Département, Gilles Vandal, et le vice-recteur à l'enseignement, Jean-Pierre Kesteman, participaient aussi à l'événement.