Programme études-travail

Première université francophone au Québec

La Fondation de l'Université de Sherbrooke et la Fondation pour le financement organisé par et pour la communauté étudiante (FORCE) ont établi un partenariat qui entraînera la création d'emplois pour les étudiantes et les étudiants sur le campus dans le cadre du programme Études-travail. Avec l'injection de 100 000 $, l'Université de Sherbrooke devient la première université francophone au Québec à se doter d'un tel programme.

Ainsi, les deux fondations versent respectivement 62 000 $ et 38 000 $. Le représentant du Service d'animation et d'aide financière à FORCE, Jean-Pierre Boucher, explique que cette initiative a pour but d'aider les étudiantes et les étudiants en difficultés financières à poursuivre leurs études en leur offrant des emplois à temps partiel sur le campus. <<Le programme Études-travail subventionne 50 p. 100 du coût total du salaire des étudiants jusqu'à un maximum de 5 $ l'heure. Dès le mois de septembre, entre 100 et 150 emplois doivent être créés pour l'année>>, dit-il.

Jean-Pierre Boucher soutient que l'atout du programme réside dans ce que ces emplois, qui ne totalisent pas plus de 15 heures par semaine, seront répartis au sein des facultés et des services de l'Université. Il précise que ces nouveaux emplois ne remplaceront aucunement les postes actuels occupés par des employés de l'Université. <<Ce qui devient intéressant, c'est l'ajout de postes pour étudiants en besoin financier. Il faut dire que le programme existe depuis 1993 et qu'il s'adressait auparavant seulement aux associations étudiantes. Une partie de la cotisation des associations revenait à la Fondation FORCE. On créait donc des emplois au sein des associations.>>

Désormais, le programme Études-travail sera élargi. Les étudiantes et étudiants à temps plein de premier, deuxième et troisième cycles qui veulent s'inscrire au programme doivent remplir un formulaire. Jean -Pierre Boucher souligne que l'étude des dossiers sera faite au Service d'animation et d'aide financière. <<Les étudiantes et les étudiants jugés admissibles au programme pourront ensuite consulter les offres d'emplois au babillard et postuler pour les postes qui leur conviennent.>>

Afin de livrer les grandes lignes du programme et inciter les facultés à embaucher des membres de la communauté étudiante, les intervenants de la Fondation FORCE entreprendront prochainement une tournée des facultés de l'Université. Jean-Pierre Boucher croit que la réussite du projet repose sur la collaboration qui sera développée pour favoriser la création d'emplois. Déjà, un pas important a été franchi, puisque le programme Études-travail augmente le nombre d'étudiants admissibles, le nombre d'emplois et répond ainsi à un besoin. <<Depuis 1993, 132 étudiantes et étudiants ont pu travailler et FORCE a subventionné 62 167 $. II y avait beaucoup plus de demandes qu'on ne pouvait en subventionner. En tout, 761 étudiantes et étudiants ont postulé pour accéder à l'ancien programme>>, admet Jean-Pierre Boucher.

Il a rappelé que cette initiative est rendue possible grâce à la participation de plusieurs partenaires. Le programme Études-travail s'inscrit parmi les cinq volets offerts par la Fondation FORCE qui oeuvre dans le but de permettre aux étudiants aux prises avec des difficultés financières de poursuivre leurs études. <<Il y a une belle collaboration entre l'Université et FORCE. Le recteur nous a aidés, entre autres, en demandant la subvention de 62 000$ à la Fondation de l'Université de Sherbrooke>>, affirme Jean-Pierre Boucher.

Sylvie Pion

Vignette

Jean-Pierre Boucher, coordonnateur du programme Études-travail de FORCE, discute avec Françoise McNeil, administratrice de la Fondation, le recteur Pierre Reid, et Julie Marleau, également administratrice, des avantages de ce programme pour les étudiantes et les étudiants de l'Université.