Record de chaleur? Non, de placement!

Le Service de la coordination vient de battre un nouveau record de placement pour une période d'été. En tout, 1222 étudiantes et étudiants ont pu acquérir une expérience pratique reliée à leur domaine d'études.

Pour cette période, le Service de la coordination dénombrait 1326 étudiantes et étudiants inscrits. En soustrayant les abandons et les exclusions, c'est donc un pourcentage de placement de 95,3 p. 100 qui a été atteint. Au niveau du nombre de postes offerts, le ratio est de 1,10 poste par étudiant pour un total de 1413 postes.

<<Le crédit d'impôt provincial à l'embauche des stagiaires donne un sérieux coup de pouce à notre formule gagnante qu'est le régime coopératif, explique Renald Mercier, directeur du Service de la coordination. En plus, les salaires versés aux stagiaires par l'employeur deviennent des dépenses admissibles que l'entreprise peut comptabiliser dans le 1 p. 100 de la masse salariale destinée à la formation comme le prévoit la loi 90. Ça fait une différence quand vient le temps de placer nos stagiaires.>>

Cet avantage pour les stagiaires, le Service de la coordination l'a exploité au maximum, surtout auprès des PME. Actuellement, presque toutes les demandes faites par les employeurs au ministère du Revenu le sont pour des stagiaires de l'Université de Sherbrooke.

Un poste à la fin des études

Cette situation avantage de nombreux étudiants et étudiantes qui se voient offrir un poste avant même la fin de leurs études. C'est le cas de Nancy Bélanger et Guylaine Mailloux, étudiantes en informatique de gestion, qui viennent de compléter un stage chez Sisca à Sherbrooke.

<<Je travaille au municipal, en taxation, explique Nancy Bélanger, alors que Guylaine s'occupe de projets en environnement graphique. Comme j'ai fait tous mes stages chez Sisca, j'étais très heureuse qu'on m'y offre un poste. Le régime coopératif s'avère une bonne motivation pour les études. Il nous permet également de travailler dans notre domaine d'études et de faire des sous.>>

<<Lorsque nous rendons visite aux employeurs, indique Renald Mercier, nous leur remettons les formulaires et nous leur expliquons les modalités du programme. On leur donne en plus l'attestation de la présence du stagiaire qu'exigent les ministères du Revenu et de l'Éducation. Leur travail se trouve tellement facilité qu'ils n'ont presque plus de raisons de refuser un stagiaire!>> Et s'il reste des zones grises, l'employeur peut toujours téléphoner au Service de la coordination où l'on répondra à toutes ses questions sur la loi 90 et les crédits d'impôt.

En 1995-1996, un plus grand nombre d'étudiantes et d'étudiants ont choisi le régime coopératif. Depuis, un nouveau programme, le baccalauréat en biologie, est venu s'ajouter à la vingtaine de programmes coopératifs existants. Ainsi, le bilan de l'année universitaire 1995-1996 indique que l'Université de Sherbrooke a placé 386 étudiantes et étudiants de plus que l'an dernier, soit une augmentation de 12,6 p. 100 pour un total de 3444 stagiaires, un record depuis la création du régime coopératif, il y a 30 ans.

Hélène Goudreau

Gilles Pelloille

Vignette

Nancy Bélanger et Guylaine Mailloux viennent de terminer un stage chez Sisca, une entreprise sherbrookoise spécialisée en informatique.