En parlant des boues d'épuration...

STOPER (Stratégies d'optimisation d'écosystèmes régionaux) organise un débat d'envergure sur la gestion des boues d'épuration au Québec. Les 23 et 24 mai, l'événement réunira à Chicoutimi nombre de décideurs publics, de scientifiques, de consultants en environnement, de personnes déléguées par différents groupes écologistes. Le ministre de l'Environnement et de la Faune, Jacques Brassard, y participera.

Les échanges de vues qu'orchestre STOPER s'imposent. Plus de 835 des 1478 municipalités de la province disposent actuellement d'une station d'épuration. Or une énorme quantité de boues résultent du traitement des eaux usées. L'élimination de ces boues et leur traitement préalable peuvent représenter plus de 50 p. 100 des frais d'exploitation d'une station.

De surcroît, gérer ces boues résiduaires comporte des risques. Outre beaucoup d'eau, les boues d'épuration contiennent des composés inoffensifs, voire fertilisants, comme de la matière organique, de l'azote et du phosphore. Toutefois, elles peuvent contenir des substances potentiellement dangereuses. Il s'agit d'une part, de composés organiques de synthèse, tels que les BPC, et d'autre part, de métaux lourds, par exemple, le cadmium et l'arsenic.

Le colloque sur La gestion des boues d'épuration : un débat sur les orientations québécoises s'inscrit dans le 63e congrès de l'Association canadienne-française pour l'avancement des sciences. Colette Ansseau, professeure au Département de chimie, Liette Vasseur, associée de recherche, et Caroline Cloutier, étudiante à la maîtrise en environnement, toutes trois membres de STOPER, sont les organisatrices de l'événement.

Pour plus d'information, veuillez communiquer avec Liette Vasseur, Département de biologie, au (819) 821-7000, poste 3064; télécopieur : (819) 821-8049.

Daniel Morin