Mais où placer mon argent?

Pas facile de s'y retrouver dans le dédale des RÉER, FERR, CRI, FRV et compagnie. Si vous ajoutez à cela la gymnastique intellectuelle que requiert la compréhension des régimes de retraite du gouvernement et de l'Université, le découragement risque fort de vous envahir avant d'avoir terminé le calcul du montant qui vous permettra de terminer vos jours sur une petite île du Pacifique.

Louis Ascah, professeur au Département d'économique de la Faculté des lettres et sciences humaines, s'intéresse depuis plus de 20 ans à la retraite. <<Une passion de jeunesse>>, lance-t-il en riant. Il connaît probablement la plupart des réponses à vos questions sur ce vaste sujet.

Récemment, au cours d'une journée d'information sur la planification financière de la retraite, Louis Ascah a partagé ses connaissances, avec les membres du Syndicat des professeures et professeurs de l'Université de Sherbrooke (SPPUS), sur les meilleures façons de faire fructifier ses avoirs. La relation entre le rendement et le risque, la diversification des placements, l'efficacité des divers marchés, font partie des sujets que le conférencier a abordés.

Savoir compter

La trentaine de personnes réunies pour l'occasion ont donc sorti calculettes, crayons et papier afin d'établir l'épargne requise pour que chacun puisse atteindre ses objectifs de revenus au moment où il prendra sa retraite. Avec l'aide de Louis Ascah, ils ont pu identifier leurs besoins financiers à la retraite, en plus de s'informer sur les régimes publics et sur le régime de retraite de l'Université.

Comme l'explique Jacques Beaulac, responsable de la Section avantages sociaux du Service des personnels : <<Nous possédons un excellent régime de retraite qui se compare avantageusement avec ceux du secteur privé. Dans la convention collective des professeures et professeurs existent certaines particularités qui permettent des scénarios variés de départ à la retraite.>>

À partir de l'âge de 59 ans, un professeur ou une professeure peut, par exemple, bénéficier d'une retraite graduelle. <<Cette mesure permet de réduire sa charge de travail de moitié sur une période de trois ans, puis de quitter pour la retraite>>, poursuit Jacques Beaulac.

C'était la deuxième fois que le SPPUS proposait une telle activité à ses quelque 300 membres. Déjà 75 personnes ont profité de conseils judicieux pour s'assurer d'une retraite à leur goût, répondant à leurs besoins... et peut-être à leur rêve.

Hélène Goudreau

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Attentifs aux explications de Louis Ascah, professeur au Département d'économique, ces professeurs vérifient si leurs rêves de retraite pourront se réaliser.

Photo audiovisuel -- Jacques Beauchesne