Hausse de la fréquentation étudiante

L'Université de Sherbrooke a connu une hausse de sa fréquentation étudiante de 3,9 p. 100 en 1997 par rapport à 1996. Cette statistique, rendue publique le 2 octobre par la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ), est d'autant plus remarquable que l'ensemble des universités du Québec a connu une baisse de 2,3 p. 100.

Le fait le plus significatif est la croissance très importante aux cycles supérieurs, soit de 19,5 p. 100 aux programmes de maîtrise et de 13 p. 100 à ceux de doctorat. Selon Jean-Pierre Kesteman, vice-recteur à l'enseignement, cette hausse est tout à l'honneur de l'Université de Sherbrooke qui consolide sa réputation d'excellence en recherche et en formation continue au deuxième cycle : <<Cela prouve que nos programmes de maîtrise et de doctorat sont ceux qui correspondent le mieux aux exigences des personnes qui poursuivent leurs études supérieures. Nous avons la preuve que sont reconnus les efforts importants entrepris pour assurer la qualité de nos programmes, les rendre accessibles et les adapter aux besoins d'un monde en évolution. Ce succès nous encourage à poursuivre nos efforts pour accélérer le développement de la recherche et de la diplomation au deuxième et troisième cycles.>>

Bien entendu, le vice-recteur ne cache pas que la situation au premier cycle est moins intéressante : <<Nous connaissons une baisse de 0,9 p. 100 au premier cycle, surtout à cause de la baisse des inscriptions à temps partiel. De plus, la diminution des inscriptions en première année de baccalauréat pourrait avoir atteint 8 p. 100 selon les premières estimations. Comme les autres universités, nous sommes victimes de la baisse démographique et de l'économie. Nous constatons toutefois que les actions entreprises par nos facultés pour conserver leur clientèle et favoriser la persévérance des études ont porté fruit et compensent en bonne partie pour la perte démographique.>>

Gilles Pelloille