Les Résidences et le harcèlement sexuel

Au cours de l'enquête de mars dernier, les Résidences de l'Université ont été identifiées comme le deuxième lieu le plus à risque de situations harcelantes.

Pierre Gélinas, responsable des Résidences, s'est dit surpris et désolé des faits révélés par la recherche. Bien que quelques cas aient été rapportés au personnel des Résidences, il constate un grand silence sur le sujet. À sa connaissance, rien ne lui permet de confirmer un si haut taux de situations harcelantes.

Les Résidences comptent plus de 1200 locataires desservis par 12 personnes travaillant à plein temps. Des agentes et agents assurent la sécurité durant la nuit. Il y a deux ans, une enquête a révélé que plusieurs personnes vivaient un sentiment d'insécurité dans les escaliers et les salles de lavage. Un système de caméras de surveillance devrait être installé bientôt dans les salles de lavage.

Le personnel des Résidences a reçu des directives verbales sur la non-tolérance au harcèlement sexuel. Cependant, conscient qu'il faut plus pour savoir intervenir efficacement dans les cas déclarés et prévenir les situations à risque, le responsable des Résidences désire offrir d'ici peu une formation sur mesure au personnel et aux responsables d'étage.

La première étape pour assurer un milieu exempt de harcèlement sexuel est sûrement d'admettre la possibilité que son milieu n'en est pas à l'abri et prendre l'initiative, comme gestionnaire, d'outiller les membres de son personnel.

La prochaine chronique répondra aux commentaires d'un lecteur étudiant qui se demande où commence le harcèlement sexuel et où cesse le flirt.

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Ginette Noël

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