La culture, une richesse personnelle

et un atout compétitif précieux

Les 18 et 19 octobre, à l'issue de trois cérémonies de collation des grades, quelque 1500 personnes sont venues joindre les rangs des 62 000 diplômées et diplômés de l'Université de Sherbrooke.

Comme le veut la coutume, le recteur Pierre Reid a adressé quelques mots aux nouveaux diplômés et diplômées qui poursuivront des études supérieures ou quitteront l'université pour le monde du travail. Le recteur a d'abord souhaité la bienvenue aux nombreux parents et amis venus assister à la cérémonie. Il leur a ensuite exprimé son admiration et celle de l'Université pour l'appui qu'ils ont offert à leurs enfants ou amis tout au long de leurs études.

S'adressant particulièrement aux nouveaux diplômés et diplômées, Pierre Reid leur a rappelé la richesse, sur le plan intellectuel, du milieu dans lequel ils ont évolué ces dernières années. <<Un milieu stimulant à tous égards, où il a fallu vous astreindre à réfléchir, à lire, à chercher de l'information, à explorer des univers inconnus, à découvrir un nouveau savoir, à formuler votre pensée, à exprimer vos idées, à les défendre, à confronter votre point de vue avec celui des autres.>>

Pour plusieurs, l'obtention du précieux parchemin signifie le départ de ce havre de culture que représente la cité universitaire. <<Vous vous dirigez vers un monde où l'activité intellectuelle et culturelle n'est probablement pas aussi intégrée à la vie de tous les jours qu'elle ne l'était sur le campus>>, a souligné le recteur.

<<À toutes et à tous, a-t-il ajouté, j'aimerais dire de ne pas tourner trop vite la page sur cette étape privilégiée de votre vie, de ne pas tourner la page sur la culture et sur les arts, mais plutôt de maintenir grande cette ouverture que vous avez développée ici sur le monde des idées.>>

Rappelant la volatilité actuelle du monde du travail qui entraîne, au cours de la vie active, des ajustements ou réorientations de carrière parfois difficiles à vivre, le recteur a dit : <<Parfois, ce sera une bifurcation vers un domaine connexe; parfois, une réorientation plus en profondeur. Vous constaterez alors que la culture n'est pas seulement une richesse personnelle, mais aussi un atout compétitif précieux dans une économie qui valorise les connaissances, et un langage universel irremplaçable dans le développement des liens internationaux.>>

Hélène Goudreau