Une pépinière d'entrepreneurs potentiels

L'Institut d'entrepreneuriat a mené une enquête auprès des étudiantes et des étudiants de premier cycle afin de vérifier leur intérêt face à l'intégration de cours en entrepreneurship à leur programme d'études respectif. Surprise! 66,8 p. 100 des personnes interrogées considèrent la possibilité de se lancer en affaires après leurs études.

L'enquête a été menée à l'intérieur d'un cours de marketing administré par Alain D'Astous, professeur à la Faculté d'administration. Effectuée auprès de 250 étudiantes et étudiants, l'étude révèle que 73 p. 100 des personnes interrogées seraient intéressées par un programme de formation en entrepreneurship. Toutes les facultés suivent cette tendance, à l'exception de celle de médecine où une majorité d'étudiants n'ont aucun intérêt pour une formation semblable.

<<Les étudiantes et étudiants en administration, en sciences et en sciences appliquées optent en majorité pour le cours Je démarre ma micro-entreprise, alors que ceux des facultés de Droit, Lettres et sciences humaines, Éducation et Médecine semblent préférer le cours Travailleur autonome>>, souligne Gilles Saint-Pierre, directeur de l'Institut d'entrepreneuriat.

Dans les facultés de Droit et de Sciences appliquées, au-delà de 83 p. 100 des étudiantes et étudiants interrogés désirent s'inscrire à un cours en entrepreneuriat. Les facultés de Lettres et sciences humaines, Administration et Sciences sont intéressées à plus de 70 p. 100 par ce cours. En Éducation, ce pourcentage s'élève à 66 p. 100. Il ne reste qu'à attacher toutes les ficelles avec les facultés concernées.

H.G.

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Plus des deux tiers des étudiantes et étudiants de premier cycle considèrent la possibilité de se lancer en affaires après leurs études, souligne Gilles Saint-Pierre, directeur de l'Institut d'entrepreneuriat.