Cancer du sein

Pour rendre la chimiothérapie plus efficace

Les recherches récentes ont démontré que le cancer apparaît seulement après l'accumulation d'un nombre suffisant de mutations génétiques. Elles ont permis d'estimer ce nombre à neuf mutations dans le cas du cancer du sein. Actuellement, les mécanismes impliqués dans l'instabilité génomique sont intensivement étudiés. Cependant, très peu d'agents pouvant stimuler ces mutations ont été étudiés.

L'hormone féminine, appelée 17ß-estradiol, est impliquée dans le cancer du sein. Professeur et chercheur à la Faculté de médecine, Benoît Paquette a reçu 6870 $ pour poursuivre des recherches ayant pour thème Implication de l'augmentation de l'instabilité génomique par l'hormone féminine 17ß-estradiol dans le développement du cancer du sein et de la résistance à l'agent chimiothérapeutique méthotréxate.

Ce projet vise à approfondir l'étude des mécanismes moléculaires impliqués dans le cancer du sein. Il cherche aussi à mesurer l'impact de l'augmentation de l'instabilité génomique provoquée par le 17ß-estradiol du début de la transformation cellulaire jusqu'au traitement de la tumeur. Ces données permettront de déterminer le moment le plus approprié pour intervenir en clinique avec une stratégie thérapeutique orientée sur l'inhibition de l'effet instabilisant de l'hormone.

Bruno Levesque

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Benoît Paquette et Paul Thibodeau ont reçu 6870 $ pour poursuivre des recherches sur l'impact de l'augmentation de l'instabilité génomique par l'hormone féminine 17ß-estradiol dans le développement du cancer du sein.