À la demande de l'auteur, LIAISON reproduit une lettre adressée à Julien Beaudette, directeur du Service de l'équipement.

Monsieur,

Je veux simplement vous faire part d'une situation qui, pour moi, est très difficile à comprendre. J'ai souvent à me déplacer sur le campus et j'ai remarqué que, cette année, les entrées principales des facultés sont très dangereuses et surtout, en particulier, celle du Pavillon central. En effet, une seule partie est déblayée dans les marches.

L'autre jour, vers la mi-janvier, alors qu'il n'y avait pas eu de tempête depuis au moins une semaine, j'ai glissé sur les marches du Pavillon central. Heureusement que je ne me suis pas fait mal car s'il y a insouciance de votre part pour ma sécurité, ce n'est pas la même chose pour moi.

Je me suis déjà cassé une cheville en moto et je ne suis pas intéressé à me blesser au travail à cause des coupures ou par insouciance. Je ne sais pas combien aurait coûté ma chute dans les marches au Pavillon central, mais sûrement plus cher que de faire déblayer convenablement les marches.

Je sais que vous avez à vivre comme tout le monde sur le campus avec certaines compressions budgétaires, mais je crois que ma sécurité au travail vaut plus que quelques dollars. Je vous remercie de l'attention que vous porterez à ma lettre et vous prie d'agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Pierre Cousineau

Commis senior aux postes