La reconnai$$ance : deux sources de valorisation

Qui, un jour, n'a pas rêvé de recevoir une somme d'argent en remerciement de ses exploits? Excellence du dossier scolaire, leadership et engagement social : une combinaison gagnante qui a permis à Martin Gauthier d'empocher 15 000 $.

Dès la rentrée scolaire, l'étudiant de deuxième année en génie civil à l'Université a reçu deux bourses de fondations privées. La bourse Fessenden-Trott, de l'Association des collèges et universités du Canada, a été la plus importante, autant pour sa valeur, qui s'élève à 9000 $, que pour son attribution. Elle n'est remise que tous les quatre ans et est décernée à quatre étudiantes et étudiants s'étant particulièrement démarqués. La seconde bourse provient du CD Howe Memorial Foundation, une fondation qui n'attribue qu'une seule bourse chaque année à une étudiante ou un étudiant de génie au Canada.

Ces bourses lui ont été décernées pour ses résultats scolaires exceptionnels et son sens du leadership très développé. Dès le cégep, Martin Gauthier a démontré un vif intérêt pour les pays en voie de développement. Pendant deux mois, il a été en Équateur pour un projet humanitaire avec des enfants. Cet été, le revoilà parti en Amérique du Sud, pour 80 jours. La principale halte a été, cette fois, le Costa Rica.

C'est par le biais d'un programme de la Société canadienne de génie civil que le futur ingénieur a été employé par une entreprise privée en construction. Là, il a participé à l'élaboration des plans d'une banque et à la mise en chantier du projet. Dès son retour, il a bifurqué dans les laboratoires de génie civil pour faire une recherche sur la réhabilitation des dalles de béton avec matériaux composites.

<<Là-bas, on est vraiment utile à quelque chose et c'est très valorisant, répond Martin. On part vraiment de rien. De plus, les gens sont reconnaissants de ce que nous accomplissons.>> Martin Gauthier a un grand désir d'harmoniser ses connaissances techniques aux besoins réels des gens des pays moins favorisés, d'où ce besoin de connaître leur culture.

Martin aimerait bien faire son premier stage à l'étranger, pour ne pas avoir à choisir entre une expérience de travail et une expérience de voyage!

Élise Bolduc