L'imagination à l'épreuve

La compétition des Objets volants porteurs d'oeuf (Ovpo) est devenue l'attraction la plus courue de la Semaine de l'aérospatiale.

S'y succèdent des vrais avions, des faux Concorde, des imitations de fusées, des engins hétéroclites et bizarres qui volent un mètre, deux mètres, six mètres ou trois centimètres avant de s'écraser finalement sur le dur, dur plancher de ciment de la Faculté.

Ont-ils résisté? ont-ils craqué? Faudra-t-il, comble de l'humiliation, plonger la main dans un cockpit dégoulinant de jaune d'oeuf? Grandes questions que se posent les étudiantes et les étudiants qui participent à la compétition et les nombreux spectateurs et spectatrices assemblés dans le hall de la Faculté des sciences appliquées.

Cette année, le défi était de taille puisqu'il s'agissait d'ajouter un <<s>> à Objet volant porteur d'oeuf. Avant de lancer son prototype, l'équipe devait déterminer la distance qu'elle souhaitait faire parcourir aux trois ou quatre oeufs entassés dans son engin volant. Le nombre d'oeufs multiplié par le nombre de mètres parcourus, multiplié par 10, si les oeufs résistaient à l'impact, ou multiplié par 1 dans le cas contraire, divisé par le nombre d'essais (vous suivez toujours?) déterminait le score de l'équipe.

Des six équipes du cours Introduction à l'aéronautique, c'est Calimero qui a obtenu le plus de points en faisant franchir à son Ovpo contenant six oeufs plus de quatre mètres. Dans la catégorie ouverte, les cinq oeufs entassés et <<surprotégés>> de l'appareil Résus sont arrivés intacts à l'issue d'un vol de sept mètres.

La Semaine de l'aérospatiale s'est poursuivie par une visite des souffleries, une exposition de stands présentant les principales entreprises en aérospatiale et une conférence technique.

Hélène Goudreau