Les Programmes d'échanges étudiants

En pleine expansion

Les Programmes d'échanges étudiants sont considérés par plusieurs comme un ingrédient essentiel de l'internationalisation. En 1995-1996, 95 étudiantes et étudiants des trois cycles de l'Université partiront à l'étranger. Durant une session ou deux, ils poursuivront leur programme d'études dans un établissement universitaire canadien, américain, européen, mexicain ou même... japonais!

<<Le mouvement est lancé!>>, s'exclame Lise Grenier, coordonnatrice des Programmes d'échanges étudiants aux Services aux étudiants. <<De plus en plus, explique-t-elle, les membres de la communauté universitaire s'intéressent à ces programmes et comprennent l'importance de s'ouvrir aux réalités internationales.>> À preuve : le nombre de participantes et de participants pour l'année 1995-1996 a augmenté de plus du tiers par rapport à 1994-1995. La participation aux rencontres d'information est également éloquente : 250 étudiantes et étudiants cette année, contre une centaine l'an dernier.

Mais pourquoi aller étudier à l'étranger? <<On parle de plus en plus de marchés internationaux, répond Lise Grenier. Les étudiantes et les étudiants doivent être capables de faire affaire avec d'autres pays, d'autres cultures, d'autres normes. Les échanges leur permettent aussi d'expérimenter des façons différentes d'aborder leur domaine d'études.>>

En ce qui concerne l'Europe, les États-Unis et le Mexique, la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) joue un rôle de concertation. <<Elle signe les protocoles d'ententes avec les établissements universitaires étrangers au nom des universités membres de la CREPUQ>>, précise la coordonnatrice.

Et ce ne sont pas les destinations qui manquent : aux États-Unis, pas moins de 80 établissements universitaires répartis dans 11 États participent aux programmes d'échanges de la CREPUQ. En Europe, ce nombre grimpe à 106. Les pays accessibles sont la France, l'Angleterre et la Suisse, mais aussi, à partir de l'an prochain, la Suède, le Danemark, l'Espagne et l'Italie. Quant au Mexique, un autre nouveau venu pour 1995-1996, 26 universités adhèrent au programme.

Le pays le plus souvent choisi pour l'an prochain est cependant le Canada, avec 21 universités participantes. Selon Lise Grenier, le décalage des sessions en Europe (octobre à juin) et le taux de change du dollar américain expliqueraient en partie ce choix. Pour ce qui est du Japon, le protocole d'entente signé entre Sherbrooke et l'Université Rikkyo en 1994 pourrait donner ses premiers fruits l'automne prochain : trois étudiants japonais devraient venir étudier chez nous.

Moins connus auparavant, les Programmes d'échanges étudiants gagnent en popularité. Mais Lise Grenier n'y voit qu'un début et cherche de nouvelles avenues pour motiver les étudiantes et les étudiants à y participer. <<Un des meilleurs moyens serait d'inviter les membres du corps enseignant à leur en parler, suggère-t-elle. Ces programmes pourraient même devenir une marque de commerce de l'Université, un attrait supplémentaire pour la clientèle étudiante, qui s'ajouterait à celui des stages coopératifs.>>

Michel Bury

Collaboration spéciale

BAS DE VIGNETTE

Lise Grenier, coordonnatrice des Programmes d'échanges étudiants, et Francine Caron, secrétaire. Un programme qui leur tient à coeur.

DATE LIMITE

La date limite de dépôt d'une demande pour les Programmes d'échanges étudiants pour l'année 1995-1996 est maintenant passée. Les prochaines demandes doivent donc viser l'année universitaire 1996-1997. Date limite : 15 février 1996. Il est conseillé de s'y prendre à l'avance car les démarches sont nombreuses. Information : 821-7686.