À la Faculté des sciences

Des ateliers offerts aux auxiliaires d'enseignement

Une trentaine d'auxiliaires d'enseignement de la Faculté des sciences ont entrepris, à titre expérimental, une formation de neuf heures ayant pour but d'améliorer la qualité pédagogique de leurs interventions auprès des étudiantes et étudiants de premier cycle.

Entrepris le mercredi 8 février, le programme se poursuit pendant trois semaines à raison de trois heures par semaine. Ces ateliers permettent aux auxiliaires d'enseignement d'apprendre à planifier leur première rencontre avec leur groupe, à se préparer pour un laboratoire, à présenter des informations techniques et théoriques, à mieux utiliser le tableau ou encore à évaluer des travaux.

Cette expérience de formation des auxiliaires d'enseignement de la Faculté des sciences a pour but de tester le programme de formation mis au point par Jean Robin, vice-doyen à l'enseignement, et son équipe et, si nécessaire, de lui apporter des modifications. Une fois bien rodé, le programme de formation pourrait s'offrir à de plus nombreux groupes d'auxiliaires et même être étendu à tous, en fonction des besoins ressentis au sein des départements.

Les auxiliaires d'enseignement sont des étudiantes ou des étudiants de 2e ou de 3e cycle chargés d'assister les professeures et professeurs dans leur enseignement au premier cycle. Ils peuvent être monitrices et moniteurs de laboratoires ou chargées et chargés d'exercices. Bon an mal an, ils sont quelque 200 à intervenir auprès des étudiantes et étudiants, passant en moyenne un peu plus de trois heures par semaine en leur présence, ce qui donne une idée de l'importance de leur rôle. <<Les auxiliaires d'enseignement se sont tout de suite montrés très intéressés par notre initiative, souligne l'initiateur du projet. Le Regroupement des étudiants-chercheurs en sciences de l'Université de Sherbrooke nous a appuyés tout au long de l'exercice de préparation du programme.>>

Ce projet de la Faculté des sciences relève du champ d'action 6 de Paver la voie à l'initiative et constitue une première à l'Université de Sherbrooke et sans doute une première québécoise, selon Jean Robin. Il s'inscrit dans une opération plus vaste d'amélioration de l'enseignement qui a déjà permis l'instauration d'une politique facultaire des plans de cours, l'engagement d'une conseillère pédagogique à la Faculté et la mise sur pied d'un plan de formation des professeures et professeurs nouvellement entrés au service de la Faculté.

Bruno Levesque