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Diplômées des cohortes 2011 et 2012

Une collation des grades qui va droit au cœur pour la famille Dorion

Une partie de la famille Dorion, dont trois filles ont reçu leur diplôme en fin de semaine.

Une partie de la famille Dorion, dont trois filles ont reçu leur diplôme en fin de semaine.


Photo : Michel Caron

La collation des grades 2012 est certes un événement à souligner de trois traits pour la famille du Dr Dominique Dorion, professeur à la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Les trois filles de cette famille de cinq enfants ont reçu leur diplôme au cours de la même fin de semaine. Elles ont toutefois emprunté un chemin différent de celui de leurs parents : les trois diplômées ont choisi le domaine du droit. Stéphanie, l’aînée, recevait son diplôme samedi à l’occasion de la cérémonie de collation des grades de 2011, alors que ses sœurs jumelles, Isabelle et Marie-Ève, ont obtenu leur grade de bachelière dimanche, lors de la cérémonie des diplômés de 2012.

Une fin de semaine chargée en émotions et en moments mémorables pour une grande partie de la famille. «Je suis vraiment excitée, la fin de mon baccalauréat devient plus concrète et je vois surtout ça comme le début de quelque chose plutôt qu’une fin», dit Isabelle au sujet de la collation des grades. «Je trouve que c’est un beau cheminement, et en fin de semaine ce sera le point culminant», ajoute Stéphanie.

Avec un père chirurgien et une mère infirmière, il est quelque peu étonnant qu’aucune des trois jeunes femmes n’ait choisi d’étudier dans le domaine de la santé. Elles ont toutes trois trouvé la vocation qui leur convenait particulièrement, et chacune a opté pour une spécialité différente. Stéphanie a fait un baccalauréat-maîtrise en droit biotechnologique, tandis qu’Isabelle a terminé son baccalauréat en droit orienté vers le criminel.

Marie-Ève a pour sa part obtenu un baccalauréat en droit en plus d’un diplôme de 2e cycle en common law et droit transnational. «Je n’ai jamais pensé devenir médecin!» déclare-t-elle catégoriquement. D’ailleurs l’intérêt de Marie-Ève pour la diplomatie et les relations internationales ne datent pas d’hier, indique sa mère : «Elle voulait diriger l’ONU étant jeune!»

«Au départ, je suis allée en droit avec l’intention d’étudier en médecine par la suite. Finalement, j’ai beaucoup aimé le domaine et j’y suis restée», affirme Stéphanie. «Quand j’étais plus jeune, je voulais devenir soit médecin, soit avocate. J’ai choisi le droit, car je veux pouvoir faire un changement dans la vie des gens mais pas à travers la santé. C’est toutefois une valeur apportée par mes parents», soutient Isabelle.

Les sœurs ont de beaux projets pour l’avenir. Stéphanie a terminé son Barreau et effectue présentement son premier stage dans un cabinet où elle espère être engagée par la suite. Les jumelles étudient actuellement en vue de l’examen du Barreau, mais elles ont déjà réfléchi à leur avenir. Isabelle pense à la maîtrise, mais elle aimerait aussi beaucoup travailler à l’aide juridique. Marie-Ève, qui se passionne pour le droit international, songe à faire un stage à La Haye, la cour pénale internationale.

«Les enfants prennent tranquillement leur propre chemin, souligne le père. La collation des grades, c’est un jalon; on voit l’aboutissement des années d’efforts de part et d’autre.»