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Un doctorat... Et après?

Les auteurs Valérie Aubut, Kateri Raymond, Pier-Luc Turcotte, Adèle Morvannou, Marc-Antoine Nolin et Kristelle Alunni-Menichini.
Les auteurs Valérie Aubut, Kateri Raymond, Pier-Luc Turcotte, Adèle Morvannou, Marc-Antoine Nolin et Kristelle Alunni-Menichini.

Photo : fournie

«Idée largement répandue : les étudiants font un doctorat pour devenir professeur d’université. Pour explorer les autres pistes qui s’offrent à eux après un doctorat, des étudiants de l’Université de Sherbrooke se sont penchés sur la question.»

Un avenir en dehors de l’université?

Selon un rapport du Conference Board du Canada, la majorité des personnes qui obtiennent un doctorat – les trois quarts – ne deviennent pas professeurs, et ils œuvrent plutôt en dehors du milieu universitaire. Nouvelle étonnante puisque elle contredit la conception partagée par plusieurs étudiants qui amorcent un doctorat.

Un projet a alors émergé : présenter à la communauté étudiante les autres possibilités de carrière à travers des témoignages vidéos. Le projet visait aussi à exposer les bons ingrédients, permettant de sortir des sentiers battus, ainsi que la plus-value d’un doctorat.

Le projet a été reçu avec enthousiasme par deux associations étudiantes, le Regroupement des étudiants à la maîtrise et au doctorat (REMDUS) et le Regroupement des étudiants-chercheurs en médecine (RECMUS) de l’Université de Sherbrooke. Grâce à leur soutien financier, des techniciens ont été recrutés pour le tournage, le montage et le mixage, et d’anciens étudiants de la Faculté de médecine et des sciences de la santé ont été invités à témoigner de leur expérience, donnant ainsi lieu à la production de trois capsules vidéo.

Réussir son doctorat… Et après?

La première capsule raconte l’histoire de Lynda Rey, Étienne Lemieux, Jorge Flores-Aranda et Stéphanie Corriveau. Lynda Rey est devenue directrice du suivi et évaluation aux apprentissages à la Fondation OneDROP, un organisme qui œuvre à l’accès durable à l’eau potable. Directeur et fondateur de SPI Biosensing, Étienne Lemieux s'investit quant à lui dans la création de technologies servant à la détection de bactéries au sein des hôpitaux. Pour sa part, Jorge Flores-Aranda est chercheur d’établissement à Coalition PLUS, où il développe des projets en collaboration avec des organisations internationales préoccupées par la lutte contre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Finalement, à titre d’agente de liaison médicale et scientifique chez Bristol-Myers Squibb, Stéphanie Corriveau rencontre des médecins afin de leur partager les données scientifiques sur les médicaments à préconiser à leurs patients.

Le marché du travail après un doctorat… comment s’y préparer?

La deuxième capsule présente des conseils quant à l’arrivée sur le marché du travail. Pour réussir une telle transition, Lynda Rey souligne l’importance de la patience : « Il faut être persévérant, ça prend du temps et c’est aussi une question de chance ». Stéphanie Corriveau est formelle : « J’utiliserais le mot "agressif", mais dans le bon sens du terme. Quand on veut quelque chose, il faut tout faire pour aller le chercher ».

Faire un doctorat, un plus dans une carrière?

La troisième capsule expose les retombées possibles d’un doctorat, qu’on appelle souvent compétences transversales. Le doctorat permet, par exemple, de forger sa personnalité et sa méthodologie de travail, selon Étienne Lemieux, alors que Lynda Rey mentionne l’acquisition de capacités d’analyse et d’argumentaire essentielles à son présent travail.

Cet article a été publié le 21 septembre 2016 dans Découvrir, le magazine numérique de l’Acfas, dans le cadre d’un dossier après doctorat. Les auteurs Adèle Morvannou, Pier-Luc Turcotte, Kateri Raymond, Kristelle Alunni-Menichini, Valérie Aubut et Marc-Antoine Nolin sont tous membres du Regroupement des étudiants-chercheurs en médecine de l’Université de Sherbrooke (RECMUS). La version originale de cet article se trouve en lien contextuel.

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